Quand les Nigérians sont devenus les Super Eagles, retour sur une aventure folle

Le 26 juin prochain aura lieu au stade Krestovsky, enceinte du Zenit St-Petersburg, la dernière rencontre du groupe D opposant le Nigeria à l’Argentine. Ce match peut s’avérer décisif pour la qualification au tour suivant et pourrait bien désigner le futur adversaire de l’équipe de France en 8e de finale. Un match à suivre donc, mais surtout un match très particulier puisqu’il s’agit d’un classique en Coupe du Monde. En effet, pour sa 6e participation, le Nigéria affrontera l’Argentine pour la 5e fois. Si la plupart de ces affrontements, qui ont toujours eu lieu en poules, ont peu marqué les mémoires, leur première rencontre en 1994, elle, mérite une attention toute particulière. Lors de ce match, le Nigéria va se révéler aux yeux du monde, tandis que Diego Maradona y jouera son dernier match sous le maillot argentin. Personne ne le sait encore, mais ce match va être un tournant pour ces deux fédérations. Retour sur la première qualification nigériane pour un mondial, sur la naissance de ce qui restera la plus belle génération du football africain et sur ce match du 25 juin 1994, quasiment 24 ans jour pour jour avant leur 5e affrontement en coupe du monde.

Les années 80 et les perdants magnifiques

Si le monde entier a découvert l’équipe du Nigéria au milieu des années 90, il faut remonter 10 ans en arrière pour comprendre d’où vient cette équipe. Les Nigérians vont remporter la Coupe d’Afrique des Nations 1980 puis s’incliner en finale en 1984, 1988 et 1990.

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L’équipe du Nigéria en finale de la Coupe d’Afrique des Nations en 1988

Les clubs du pays sont très présents sur la scène continentale. Rashidi Yekini emmènera son club des Shooting Stars en finale de la LDC africaine en 1984. Le Heartland Football Club, club qui verra passer dans ses rangs Finidi George, s’inclinera lui aussi en finale de la compétition en 1988. La même année c’est le club des Ranchers Bees qui perd la finale de la Coupe des Coupes africaines, une compétition qui sera remportée deux ans plus tard par les BCC Lions. Le Nigéria, en club comme en sélection, truste souvent les places d’honneur. Le pays possède donc un vivier de joueurs talentueux mais à qui ils manquent souvent cette petite pointe de talent, voire de chance pour conclure un tournoi par une victoire finale. Pourtant, la fédération nigériane est certaine d’avoir ce facteur X au sein de ses effectifs et notamment au sein de sa jeune génération. Problème, les jeunes nigérians en passe de jouer en catégorie sénior sont bien plus attirés par la perspective de jouer en Europe que de jouer pour le championnat national voire même pour la sélection. Le Nigeria fait face à une vraie fuite de talents. Face à ces échecs et une nouvelle désillusion dans la quête d’une qualification pour la Coupe du Monde 1990, une décision est prise, il faut recruter un entraîneur capable de bâtir une équipe pouvant se qualifier pour l’épreuve suivante aux États-Unis. Il faudra remobiliser la génération des perdants magnifiques des années 80 et convaincre la nouvelle génération qui a les yeux tournés vers l’Europe. Cette mission sera confiée au hollandais Clemens Westerhof.

Un entraîneur en quête de renouveau

Clemens Westerhof est un personnage haut en couleurs. Il démarre sa carrière d’entraîneur dans les années 70 au Vitesse Arnhem sans grand succès. Il rejoindra au début des années 80 le Feyenoord en charge des jeunes puis il deviendra l’un de tous premiers analyste vidéo au monde pour le club de Rotterdam. Il va gravir les échelons pour finir par devenir coach assistant, voire coach principal durant des périodes d’intérim. En 1982, Westerhof part à Maastricht pour diriger l’équipe première alors en deuxième division. Le club finit 4e et la saison suivante remporte le championnat, accédant par la même occasion à l’élite. Westerhof parviendra à maintenir l’équipe et il décide en fin de saison de rejoindre son club de coeur, le Vitesse Arnhem pour tenter une nouvelle fois d’emmener un club en 1e division. L’aventure va pourtant tourner court puisqu’en 1985, Clemens Westerhof va être à l’origine d’un énorme scandale.

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Westerhof (à droite) en 1981, il est alors entraîneur adjoint au Feyenoord.

L’entraîneur donne une interview dans l’édition de janvier du magazine néerlandais spécialisé Elf Voetbal. Il va clairement sous-entendre que les joueurs du Feyenoord se dopaient lorsqu’il faisait partie du staff. Des joueurs lui auraient directement demandé de leur fournir des produits dopants, notamment de l’éphédrine. Parmi les joueurs cités, Westerhof donne, entre autres, le nom de la légende Johan Neeskens. Le scandale éclate. Les joueurs nient en bloc et accusent Westerhof de fausses accusations. La fédération ouvre une enquête et finit par le suspendre 6 mois. Le club de Vitesse Arnhem le licencie dans la foulée. Clemens Westerhof est persona non grata et après une courte pige en 4e division en 1988, il décide de quitter le pays.

La naissance d’une équipe

C’est ainsi que le néerlandais débarque au Nigeria pour prendre les rênes de l’équipe nationale fin 1989. La mission est claire, se qualifier pour le mondial 94 et remporter une Coupe d’Afrique d’ici là. Pour cela, Westerhof va s’appuyer sur les joueurs expérimentés, les finalistes malheureux des années 80, les générations de jeunes qui ont remporté la Coupe du Monde U-17 en 1985 et perdu la finale en 87, tout en cherchant à détecter des joueurs encore plus jeunes, candidats au départ pour l’Europe. Il va donc écumer les tournois de quartier et les tournois de jeunes du pays pour convaincre les plus talentueux de venir faire des tests à Lagos au siège de la fédération. Lors de l’une de ses tournées, Westerhof souhaite se rendre à un tournoi à Kaduna, ville en plein centre du pays. La fédération ne lui donne pas les moyens de s’y rendre, il décide donc de prendre un taxi et de traverser le Nigeria. Bien lui en a pris, il découvre là un tout jeune garçon aux dribbles ravageurs et à la vitesse fulgurante, Daniel Amokachi. En revenant à la capitale, les dirigeants tombent des nues en apprenant que le hollandais a traversé le pays sur l’une des routes les plus dangereuses du Nigéria, les voyageurs y sont très souvent attaqués et dépouillés. Ils comprennent qu’il est prêt à tout pour bâtir son équipe et lui donnent des moyens. Dans le même temps, Westerhof découvre le management à l’africaine, les interférences politiques ainsi que les entourages ministériels et fédéraux omni-présents. Il se construit une garde rapprochée nigériane sur qui il peut compter et noue des alliances.

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L’équipe du Nigeria lors de la Coupe d’Afrique 1992

Peu à peu l’équipe prend forme. L’équipe se qualifie pour la Coupe d’Afrique des nations 92 en s’appuyant sur des revanchards des années 80 comme le capitaine Stephen Keshi ou l’attaquant Yekini tout en intégrant des jeunes qui montent comme Finidi George ou Victor Ikpeba. Le Nigéria remporte tous ses matchs jusqu’à la demi finale où elle s’inclinera 2-1 face au Ghana d’Abedi Pelé. Yekini offrira la 3e place à son pays en inscrivant son 4e but de la compétition, devenant ainsi le meilleur buteur de la CAN 92.

Qualification pour la Coupe du Monde 94

Pour le 1er tour, le Nigéria se retrouve dans un groupe composé de l’Afrique du Sud, du Congo Brazzaville et de la Libye. La Libye en raison de sanctions venues de l’ONU est exclue, le faible niveau du Congo Brazzaville et une victoire en ouverture 4-0 face à l’Afrique du Sud qualifie le Nigéria pour le tour suivant. L’équipe de Westerhof se retrouve alors opposée à l’Algérie et à la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, dans un groupe où seul le 1er sera du voyage aux États-Unis.

Pour son 1er match, le Nigeria se rend en Côte d’Ivoire, ils mènent près de 70 minutes après l’ouverture du score de Yekini en début de partie mais craquent en fin de match et s’inclinent 2-1. Dans une poule de trois, ce score peut s’avérer fatal. Westerhof décide alors de donner les clefs du jeu à un tout jeune joueur qui a quitté le pays pour tenter sa chance dans les divisions amateurs allemandes. Son talent attire vite les recruteurs et il signe en fin de saison son 1er contrat pro à Francfort. Ce joueur, c’est Jay Jay Okocha. Son talent est sans limite et avec lui le Nigéria surclasse l’Algérie 4-1 lors de la 2e rencontre. La Côte d’Ivoire a fait nul contre l’Algérie et donc le match retour à Lagos entre les Nigérians et les champions d’Afrique a tout d’une finale. Le stade est plein à craquer et c’est dans une ambiance survoltée que le Nigéria donne une leçon de football à son adversaire. Yekini s’offre un doublé et comme un symbole, le jeune Amokachi découvert après un voyage rocambolesque en taxi y va lui aussi de son but. Il suffit donc d’un nul face à l’Algérie pour se qualifier. C’est chose faite le 8 octobre 1993 et même si de très forts soupçons de corruption pèseront sur le match, la FIFA valide le score de 1-1 et officialise la qualification du Nigeria.

La Coupe d’Afrique des Nations 1994

Avant de se rendre aux États-Unis pour sa 1e Coupe du Monde, l’équipe du Nigéria fait un arrêt en Tunisie pour jouer en avril 94 la compétition continentale africaine. Dans la liste des 22 on retrouve tous les héros de la qualification mais aussi un petit nouveau, partenaire de club d’Ikpeba à Liège et lancé dans le grand bain par un certain Eric Gerets, Sunday Oliseh. Pourtant la greffe ne prend pas très bien entre les nouveaux venus et les anciens. Durant les matchs de qualification, des tensions sont apparues notamment entre Siasia et Yekini. Siasia aurait à plusieurs reprises volontairement oublié le buteur nigérian. Finidi George le confirmera quelques années plus tard, il existait des clans et tous les joueurs étaient loin d’être amis en dehors du terrain, pourtant, une fois sur le pré, ces tensions semblaient disparaître pour offrir un football offensif de qualité qui détonne. Une autre question se pose au moment de donner la liste des 22 pour la CAN, doit-on donner sa chance à quelques U-17 ? En effet l’équipe des moins de 17 ans vient de tout écraser sur son passage lors de la Coupe du Monde au Japon qui a eu lieu en septembre 93. Plusieurs joueurs ont tapé dans l’oeil des recruteurs du monde entier, parmi eux Celestine Babayaro, Nwankwo Kanu ou encore Wilson Oruma. Néanmoins, Westerhof décide de faire confiance aux héros de la qualification et aucun U17 cité ne fera partie du groupe.

Le Nigéria démarre la compétition en écartant facilement le Gabon 3-0 avec notamment un doublé du buteur vedette Yekini. Dans un groupe de 3 équipes, l’équipe se contente d’un nul face à l’Egypte pour rejoindre les quarts de finale. Au tour suivant se dresse le Zaïre dont la nouvelle génération a du mal à renouer avec le glorieux passé de la sélection, Yekini frappe encore et d’un doublé qualifie son pays pour les demies. Le Nigéria doit cette fois se défaire d’une vieille connaissance, la Côte d’Ivoire. Les Éléphants sortis par ces mêmes Nigerians dans la qualification pour le mondial comptent bien prendre leur revanche et défendre leur titre. Tout va se jouer en 1e mi-temps, la Côte d’Ivoire va mener par 2 fois au score mais le Nigeria va réagir à chaque fois dans les minutes suivantes, la seconde fois par l’inévitable Yekini. Le match va se fermer et si le Nigeria a l’occasion de tuer le match en fin de partie, un sauvetage en retourné sur la ligne va permettre aux Éléphants de rester en vie. La prolongation ne donnera rien et c’est aux pénaltys que la décision se fera. Le portier Peter Rufai repoussera les deux dernières tentatives ivoiriennes avant que Yekini, encore lui, catapulte le ballon au fond des filets pour qualifier le Nigeria pour sa 5e finale de CAN. Le dernier obstacle se nomme la Zambie. C’est dans un contexte particulier que la Zambie se présente à cette CAN. En effet, tout comme le Nigeria, la Zambie était vue comme l’équipe qui monte sous l’impulsion d’une génération talentueuse. Alors que l’équipe se rendait au Sénégal pour un match de qualification, leur avion s’écrasa au sol, aucun joueur ne survécut. C’est donc avec une émotion particulière et l’envie de rendre hommage à ses héros que l’équipe zambienne se démène dans cette CAN 94. Elle a battu la Côte d’Ivoire en poules, le Sénégal en quarts et balayé le Mali 4-0 en demi-finale. Elle démarre d’ailleurs la finale pied au plancher en ouvrant le score dès la 3e minute mais Amunike répond d’une tête à bout portant 2 minutes plus tard. Le Nigeria reprend peu à peu le contrôle du jeu et Amunike double le score en début de 2e d’un super enchaînement. Le score ne changera pas et le trophée part en direction de Lagos. La presse s’enflamme pour ceux que tout le monde connaît désormais sous le nom de “Super Eagles”.

La Coupe du Monde 1994

Le tirage est loin d’être clément puisque les Super Eagles héritent de l’Argentine, championne du monde 86 et finaliste de l’édition précédente, de la Grèce et de la Bulgarie qui a écarté la France lors des qualifications, la fameux but de Kostadinov… Westerhof fait confiance au groupe champion d’Afrique puisque 19 des 22 qui ont soulevé le trophée partiront pour les États-Unis. Le néerlandais cherche donc la stabilité et la continuité mais la préparation va assez mal se passer. Sur les 4 matchs amicaux prévus, le Nigeria va perdre les 3 premiers respectivement contre la Colombie, la Suède et la Roumanie. Il faut rappeler qu’à l’époque la Colombie fait partie des favoris tandis que la Suède et la Roumanie iront très loin dans la compétition. Les Super Eagles remportent leur dernier match face à la Géorgie et jouent donc le 21 juin 1994, le premier match de son histoire en Coupe du Monde. Les Bulgares rentrent mieux dans la rencontre mais Peter Rufai et sa défense tiennent bon, les Nigérians prennent confiance et sur un débordement de Finidi George, Yekini ouvre le score et marque le 1er but de l’Histoire de son pays en Coupe du Monde. Il célèbre son but le visage plongé dans le filet pour ce qui restera l’une des images fortes de la compétition.

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Yekini célébrant son but face à la Bulgarie

Quelques minutes plus tard le Barcelonais Stoichkov pense égaliser sur coup franc mais l’arbitre l’avait décidé indirect et annule le but. Le Nigeria déroule et ajoute deux buts de la part d’Amokachi et Amunike. 1er match et 1e victoire en Coupe du Monde.

Ce qui nous amène au fameux match du 25 juin 1994. L’Argentine a facilement remporté son 1er match 4-0 face à la Grèce grâce à un triplé de sa star montante Gabriel Batistuta et un but magnifique de sa légende Diego Maradona. Sa célébration pleine de rage et sa course vers la caméra sont restées dans toutes les mémoires. La rencontre face au Nigeria est donc très attendue, l’occasion de réellement juger ces deux équipes.

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L’équipe du Nigeria avant son match face à l’Argentine

Dès le début du match les Super Eagles surprennent par leur pressing. À la 8e minute Siasia intercepte un ballon au milieu du terrain, il s’appuie sur Yekini qui lui remet parfaitement dans la course. Siasia va alors éliminer Diego Simeone d’un petit pont et astucieusement lober le portier argentin pour ouvrir le score. Stupeur à Boston, le Nigeria mène 1-0. L’Argentine va revenir à l’expérience. Un quart d’heure plus tard, les Albiceleste obtiennent un bon coup franc à 25m. Maradona s’élance pour le tirer mais décale en fait Batistuta qui arme une frappe lourde à ras de terre. Rufai repousse mais Caniggia suit bien et égalise. Moins de dix minutes plus tard, l’Argentine obtient un coup franc anodin à une trentaine de mètres du but nigérian. Maradona fait mine de demander à ses joueurs d’être patients mais en profite pour jouer vite et lancer Caniggia dans le couloir gauche. Ce dernier entre dans la surface et enroule son ballon dans la lucarne opposée. 2-1. Le score n’évoluera plus et l’Argentine s’imposera pour la 2e fois en 2 matchs dans la compétition.

Ce match plaisant entre une équipe jeune, pleine de fougue et une autre rodée aux rencontres à enjeux va être un tournant pour les deux fédérations. Quelques jours plus tard, avant le dernier match de groupe de l’Argentine face à la Bulgarie, la FIFA va suspendre Maradona de la compétition pour avoir décelé des traces d’éphédrine lors d’un contrôle anti-dopage. Ironiquement, c’est cette substance que Westerhof avait mis en avant lorsqu’il avait accusé les joueurs du Feyenoord de se doper. Le numéro 10 argentin quitte son équipe et ne jouera plus jamais en Coupe du Monde. Le Nigeria fût son dernier adversaire. Son équipe ne s’en remettra pas et sortira au tour suivant. Les Super Eagles eux, remporteront leur dernier match de poule et s’inclineront cruellement lors des 8e face aux futurs finalistes italiens. Il faudra un Roberto Baggio revenu à son meilleur niveau pour sortir les champions d’Afrique de la compétition. Les jeunes Nigérians apprendront beaucoup de ces rencontres et la plupart d’entre eux retourneront aux États-Unis deux ans plus tard pour les JO d’Atlanta. Ils recroiseront une nouvelle fois les Argentins pour cette fois s’imposer en finale et remporter la médaille d’or, pour ce qui reste le plus bel exploit du football africain.

Pour l’Argentine c’est la fin de la génération Maradona, si ses lieutenants Batistuta, Simeone ou Ortega reprendront le flambeau, ils ne parviendront jamais à gagner un titre. La génération suivante, celle des Messi, Tevez, Aguero échouera 3 fois en finale de la Copa America et une fois en finale de la Coupe du Monde. Ils remporteront tout de même les JO 2008 en s’imposant en finale face… au Nigeria.

La génération dorée du Nigeria fera le bonheur de nombreux clubs européens et atteindra une nouvelle finale de Coupe d’Afrique en 2000, finale perdue face au Cameroun du jeune Samuel Eto’o.

Ce match du 25 juin 1994 marque donc la fin d’une époque pour l’Argentine, le début d’une nouvelle pour le Nigeria. 24 ans plus tard le scénario pourrait se répéter. La Coupe du Monde en Russie pourrait bien être la dernière de la génération Messi. Le Nigeria a quand à lui remporté la Coupe d’Afrique 2013 et les éditions 2013 et 2015 de la Coupe du Monde U-17. Ses nouveaux leaders s’appellent désormais Iwobi, Iheanacho ou Osimhen. Ce match pourrait donc dépasser le simple cadre d’une rencontre de groupe et donner beaucoup d’indications pour l’avenir, alors le 26 juin si vous ne savez pas quoi faire, jetez un oeil à ce match, vous pourriez bien voir un morceau d’Histoire.

 

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